Contrôle interne d'un bac calorifugé

INTRODUCTION

Certains bacs de stockage sont exposés à des dégradations qui peuvent les affaiblir et conduire à des accidents.

Ils doivent faire l’objet d’un suivi régulier pour prévenir ces risques. Ceux qui stockent des produits dangereux pour les hommes ou pour l’environnement sont soumis à des contrôles réglementaires, énoncés dans les arrêtés des 4 et 5 octobre 2010. Ce Plan de Modernisation des Installations Industrielles (PM2I) couvre le recensement, l’état initial et le plan d’inspection à réaliser.

Les bacs calorifugés sont plus complexes à contrôler, car les zones d’intérêt sont finalement sous le calorifuge, hors de portée des contrôleurs.

ENJEUX DU CLIENT

Le calorifuge favorise les zones de rétention d’eau par écoulement ou condensation ce qui va favoriser une corrosion localisée. Or elles sont difficiles à suivre car hors de portée des visiteurs.

Pour limiter les coûts, les industriels & contrôleurs déterminent des puits de mesures où ils viendront faire de la mesure d’épaisseur ponctuelle.

Ces solutions génèrent par elle-même des travaux en hauteur (montage des échafaudages, mise en œuvre de nacelle, cordistes). Elles peuvent poser des questions de légalité, comme l’emploi de cordistes si des solutions moins risquées existent (R4323-64 du code de travail). En termes de coût, la construction d’un échafaudage est presque systématiquement plus coûteuse que le contrôle lui-même…

Ces mesures bien que conforment au référentiel DT94, manquent de représentativité qui ne peuvent pas être compensées par un simple contrôle visuel de la robe.

SOLUTION

Pour ces raisons, un responsable de la maintenance d’un site papetier nous consulte. Il souhaite réaliser le contrôle interne d’un bac calorifugé de 11,5m de diamètre pour 14m de haut, sans mobiliser de moyens d’accès.

Nous travaillons depuis plus de 10 ans sur des robots et des solutions qui permettent d’éviter aux opérateurs de prendre des risques dans leurs poste de travail.

Pour cet industriel, nous avons mis en œuvre la perche UT_Pole et le robot Altiscan v1.3 pour faire de la mesure d’épaisseur ultrason en continue (B-scan).

Bac de stockage calorifugé de 14m de haut, contrôlé avec UT_Pole et Altiscan v1.3.

Le rapport livré en B-scan permet au client d’avoir un profil clair de l’épaisseur des viroles de son bac. Des milliers de points y sont résumés et prêt à être exploités pour une note de calcul et pour préparer les éventuelles opérations de maintenance.

Sur ce chantier, l’état de surface interne de la robe présentait une forte rugosité et du « millefeuille » de corrosion. Nous avons pu tester SONIC (prototype de nettoyage de surface), qui a permis d’améliorer significativement les résultats de nos mesures d’épaisseurs en continue sur la robe.

Etats de surface internes dégradés : cratères, rugosité, millefeuille de corrosion

RÉSULTATS

En conclusion, il nous a fallu 1/2j de chantier pour réaliser les 4 génératrices de la robe.

Notre client a donc économisé plusieurs heures de chantier, simplifié sa gestion de l’intervention et tiré profit d’un rapport beaucoup plus détaillé grâce au Bscan.

Rapport B-scan d'une génératrice interne de la robe du bac.

Pour en savoir plus, contactez-nous